Kami Sama mou sukoshi dake : un drama qui parle du SIDA

Dans "drama" il y a "dramatique".
Et si vous voulez regarder des dramas pour suivre des histoires légères et rigoler, ce drama n'est pas vraiment fait pour vous car c'est un drame du genre dramatique qui fait pleurer.

Kami Sama mou sukoshi dake, (prononcer kamissama mô seukoshi daké) qu'on pourrait traduire par "mon Dieu, laissez-moi encore un peu de temps", date de 1998 et relate l'histoire de la jeune Masaki (sublimement interpreté par Kyoko Fukada, une relative inégale chanteuse et actrice -c'est mon avis- née en 1982), qui contracte le virus du SIDA apres avoir voulu vendre ses charmes pour se payer une place du concert d'un musicien qu'elle adore.

- la raison de sa contamination sera soigneusement délayée dans le drama ; a-t-elle couché sans se protéger avec un homme de passage ? a-t-elle été piquée par le seringue d'un cinglé qui a voulu l'endormir pour abuser d'elle ? a-t-elle eu une relation non protégée avec le musicien qu'elle idolâtre ? -...
...bin oui, elle réussi à attirer l'attention du musicien (joué par Takeshi Kaneshiro, un acteur japono-taiwanais) et finit par avoir une relation avec lui. Il s'occupe d'ailleurs de personnes atteintes du virus. Serait-il lui aussi séropositif ?

les 12 épisodes de la série (il n'y a qu'une série...) nous entrainent dans une histoire de déchirements et d'amour.

Se sachant comdamnée à plus ou moins longue échéance, Masaki va tenter de VIVRE SA VIE malgré cette chape de plomb qui l'obscurcit. Arrivera-t-elle à donner de l'amour, à supporter sa détresse , à rendre son conjoint heureux, à vivre avec cette fatalité qui la ronge chaque jour, et à donner naissance à un enfant ?

On est scotché aux épisodes jusqu'à la dernière minute ; âmes sensibles s'abstenir.
Un drama qui marque pour la vie.